mardi 26 février 2008

Chargement du lest

Ces deux derniers week-end, transbordement du lest entre le bateau Léon et l’Ange-Gabriel.
Après quelques péripéties humaines et matérielles, c’est maintenant chose faite. Après les avoir rempli de scories à la pelle, nous avons chargé 80 big bag de 600 à 800 kilos chacun, soit près de 60 tonnes de lest.

Ça fait un paquet de poussière... On en a mangé et nos cheveux ressemblaient à des perruques amidonnées :-)

En plus de l'équipe du Léon et celle de Michel, merci à Diego, Sean et Brigitte pour leur aide amicale et efficace. Sacré coup de main ;-)

Le bateau est maintenant correctement enfoncé dans l’eau, le sommet du tunnel d’hélice est à près de 10 cm sous le niveau de l’eau.

Une question qui revient souvent : “Pourquoi charger des dizaines de tonnes de matériaux sans utilité, qu’il va falloir déplacer avec soi à chaque navigation ?”

La réponse : pour enfoncer le bateau dans l’eau.

Oui, mais pourquoi ?

Pour trois raisons :

1. La hauteur minimale “standard” des ponts est de 3m40 entre la surface de l’eau et le bas du tablier du pont. Il faut donc que le point le plus haut du bateau (le toit de la marquise) se trouve à moins de 3m40.

2. Un bateau qui est peu enfoncé dans l’eau a de grandes surfaces hors de l’eau qui offre une grande prise au vent.

3. Si le tunnel d’hélice n’est pas assez enfoncé dans l’eau, l’hélice brasse énormément d’air quand elle fonctionne en marche arrière. L’eau n’offre donc pas de résistance à l’hélice et le bateau ne freine pas bien, voire, pas du tout... On dit que le bateau ne fait pas d’arrière...

Voilà donc trois raisons importantes pour ballaster son bateau. C’est le prix à payer pour le détournement d’un bateau de transport en bateau-logement. Ces bateaux n’ont en effet pas été dessinés pour naviguer à vide...

Plus d’informations ici : http://www.habitat-fluvial.net/le-lestage-9.html

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