mercredi 27 février 2008

Galerie photo des travaux du bateau

Voici le lien des galeries photos complètes des travaux :

http://gallery.mac.com/xavier_van_dieren

N'hésitez-pas à poser vos questions si les photos vous en inspirent...

Bonne visite ;-)

mardi 26 février 2008

De retour à Peruwelz

Nous quittons Ronquières vers Peruwelz aujourd’hui. Je profites de la connexion 3G et du retour à la normal du serveur du blog pour publier les post des derniers jours. Ces billets sont donc postés durant la navigation. Je dois juste faire des pauses aux écluses pour les manoeuvres d’amarrage. C’est pas magique ça ?

Je ne m’attendais pas, en rêvant à mon projet de bateau, à me retrouver, par une grise et venteuse journée de février, à être dehors, sur le pont, sous la pluie froide à sortir de l’eau de lourdes cordes trempées pour les enrouler sur le pont métallique glissant... Et pourtant... Je me surprend à aimer ça ! En, fait, j’adore !!!

C’est un travail physique, en contact avec les éléments, l’air, l’eau. On se dépense, on doit s’engager physiquement. C’est un monde nouveau que je découvre... Et puis, le plaisir d’avoir une bonne veste, des bons gants, un bon bonnet... Et après chaque écluse, rentrer dans le bateau et poser ses affaires devant le poêle et se réchauffer... Le plaisir des petites choses essentielles :-)

Une autre chose que je découvre, c’est le monde des éclusiers. Jusqu’à présent, que des bonnes surprises. Des gens courtois, serviables, attentionnés. Donnant de bons conseils, sans faire la morale. Pour un petit nouveau qui débarque dans cet univers particulier, je n’ai jamais senti de condescendance ou de mépris. Un vrai service public de qualité. Bravo !

La structure des planchers

Belle surprise en revenant voir le bateau ce WE, les structures des planchers sont posées. On peut donc maintenant vraiment visualiser les volumes à l’intérieur de la cale. Le rêve prend de plus en plus vie. C’est vraiment grisant !

Nous avons eu une réunion de chantier avec Michel pour opérer les derniers choix et arbitrages concernant les accès, les escaliers, les communications entre la cale et les parties existantes à l’avant et à l’arrière du bateau.

Les premiers renforts qui vont supporter le plancher en fer de la terrasse sont également posés. Ça avance, ça avance ;-)

Tant qu’à faire dans l’esthétique, j’en ai profité pour hisser sur le mat le drapeau européen, le drapeau belge et le drapeau wallon. Le bateau à encore plus fière allure ;-)

Chargement du lest

Ces deux derniers week-end, transbordement du lest entre le bateau Léon et l’Ange-Gabriel.
Après quelques péripéties humaines et matérielles, c’est maintenant chose faite. Après les avoir rempli de scories à la pelle, nous avons chargé 80 big bag de 600 à 800 kilos chacun, soit près de 60 tonnes de lest.

Ça fait un paquet de poussière... On en a mangé et nos cheveux ressemblaient à des perruques amidonnées :-)

En plus de l'équipe du Léon et celle de Michel, merci à Diego, Sean et Brigitte pour leur aide amicale et efficace. Sacré coup de main ;-)

Le bateau est maintenant correctement enfoncé dans l’eau, le sommet du tunnel d’hélice est à près de 10 cm sous le niveau de l’eau.

Une question qui revient souvent : “Pourquoi charger des dizaines de tonnes de matériaux sans utilité, qu’il va falloir déplacer avec soi à chaque navigation ?”

La réponse : pour enfoncer le bateau dans l’eau.

Oui, mais pourquoi ?

Pour trois raisons :

1. La hauteur minimale “standard” des ponts est de 3m40 entre la surface de l’eau et le bas du tablier du pont. Il faut donc que le point le plus haut du bateau (le toit de la marquise) se trouve à moins de 3m40.

2. Un bateau qui est peu enfoncé dans l’eau a de grandes surfaces hors de l’eau qui offre une grande prise au vent.

3. Si le tunnel d’hélice n’est pas assez enfoncé dans l’eau, l’hélice brasse énormément d’air quand elle fonctionne en marche arrière. L’eau n’offre donc pas de résistance à l’hélice et le bateau ne freine pas bien, voire, pas du tout... On dit que le bateau ne fait pas d’arrière...

Voilà donc trois raisons importantes pour ballaster son bateau. C’est le prix à payer pour le détournement d’un bateau de transport en bateau-logement. Ces bateaux n’ont en effet pas été dessinés pour naviguer à vide...

Plus d’informations ici : http://www.habitat-fluvial.net/le-lestage-9.html

Soirée Habitat Fluvial

Plus de 40 personnes à bord de l’Osaka. Une vraie réussite. Rencontre avec des personnes autant passionnée que passionnante !

Merci aux participants et aux intervenants :

Jérôme Robert pour l'idée de la soirée fluviale et pour son témoignage d'aménagement d'un remorqueur, Michel Süber et Philipe Leclercq pour les travaux d'aménagement de bateaux, Hervé Remiche pour les aspects légaux, fiscaux, financiers de l'achat d'un bateau-logement et Dominique Poumay pour les assurances fluviales.

Nous avons clôturé les présentations par un très riche échange de questions-réponses.

Vous pouvez poursuivre les échanges en ligne sur le site http://www.habitat-fluvial.net

Voyage vers Ronquières

Nous avons quitté Peruwelz pour rejoindre Ronquières. C’est là que se trouve le Léon, qui nous offre entre 40 et 60 tonnes de lest sous forme de scories (des déchets de fonte).

Premier voyage sur le plan incliné. Une belle réalisation des hommes. Par contre la file d’attente est souvent longue... Nous n’avons pu passer qu’avec la deuxième bassinée du lendemain...

dimanche 17 février 2008

Première nuit à bord avec Alexandre

Après quelques courses à Anvers au magasin d’accastillage chez François, nous avons été visité le Belgian Boat Show à Gand.

Nous avons acheté de nouvelles cordes d’amarrages, des pare-battages (pour protéger les côtés du bateau), des batteries de services, un inverteur-transformateur Victron (pour charger les batteries et transformer le 24 volts en 220 volts), un nouveau gilet de sauvetage pour Alexandre, une veste d’aide à la flottabilité pour moi quand je suis aux amarres en navigation…

Le soir, nous avons passé notre première soirée père-fils à bord du bateau. J’ai adoré partager l’enthousiasme et l’émerveillement d’Alexandre. Nous nous sommes amusés comme deux enfants dans leur nouvelle cabane secrète !

jeudi 7 février 2008

Premières découpes dans la structure du bateau



Hier premiers découpages des denbords. Ça y est, on est bien dans le vif du sujet. Le bateau change d’aspect extérieur...




Découpage au plasma et à la scie circulaire. Impressionnant et belles couleurs avec le coucher de soleil...



Je suis impatient de retrouver le bateau dimanche. Les 10 mètres de denbords auront peut-être été retirés, ce qui nous permettra de visualiser la forme de la terrasse sur le pont :-)

mardi 5 février 2008

Démarrage en douceur

Hier, j’ai découvert, bien malgré moi, que le système de chauffage du bateau ne fonctionne pas comme à la maison. Comme il faisait trop chaud dans le bateau, avant de le quitter pour aller manger, j’ai coupé les vannes des différents radiateurs à bord. ERREUR ! Il s’agit d’une très ancienne chaudière au mazout, sans circulateur, sans thermostat, ni système d’arrêt ou de sécurité. La chaudière est donc montée très haut en température. De retour au bateau, je réouvre les vannes. L’eau bouillante et la vapeur produite par la chaudière se répandent dans les tuyaux dans un bruit d’enfer dans toute la partie arrière du bateau. Sifflements, craquements…Résultat des courses, une fuite dans le circuit sous un plancher ou derrière un escalier. Plus de pression. Seuls deux radiateurs fonctionnent encore dans la chambre et la salle de bain dans le bas du bateau.

Nous n’avons compris cela qu’après avoir essayé de remplir plusieurs fois le ballon à l’aide d’une pompe à main… Épique ;-)

Aujourd’hui donc, petite journée… Mais remplie de « petites » choses très utiles…



Fin de matinée, le camion est venu débarquer les tôles, renforts en métal, et les marches du futur escalier d’accès à la cale.

Après-midi, opération raccordement à terre !

Ce soir, le bateau est équipé de gaz (cuisinière et frigo raccordés), il est raccordé au 220 volts à terre et la citerne d’eau est à nouveau remplie.

Après les achats de câbles, raccords, tuyaux, joints... Et tous les petits chipots nécessaires pour raccorder tout ça, le soleil commençait déjà à descendre à l’horizon.

Le temps pour Michel de faire des essais de découpe de tôle avec le nouvel engin à découper le métal. Ça fonctionne super. Demain matin à 7h30, rangement de la cale et premières découpe des denbords. C’est la dernière nuit du bateau dans son état d’origine… C’est bizarre, mais ça fait quelque chose...

dimanche 3 février 2008

En route pour le Port de Peruwelz

Vendredi midi, le deuxième chargement arrive. Un camion remplit à raz bord de matériaux isolants. Le vent souffle toujours aussi fort.


Après un premier essai de « lancé de ballots » infructueux, on change de méthode.

Le temps pour Michel de sortir le ballot de l’eau, on place une échelle pour faire tomber les ballots dans la cale.





Une fois la cargaison embarquée, le moteur chauffe et larguez les amarres direction Peruwelz.

Nous traversons quelques ouvrages d’art sympathiques : un pont canal qui nous transporte au-dessus du trafic routier et l’impressionnant ascenseur de Strepy-Thieu.



Après une nouvelle navigation de nuit, nous sommes arrivés au Port de Plaisance de Peruwelz vers 20h00 pour un petit resto bien mérité !

Le lendemain matin, en passant la tête hors du sac de couchage, la vue sur l’eau… Trop beau…

Première douche (tiède) à bord du bateau. Un grand moment ;-)

Le lendemain matin, on débarque la voiture de Michel à l’aide de la grue.

En fin de journée, Alain et le papa de Verõnica nous rendent visite pour voir le bateau et partager un délicieux spaghetti chez Michel à bord de l’Osaka. Et pour fêter ça, hop ! Une bouteille de Veuve-Cliquot !

À la nuit tombée, en voiture pour rentrer à la maison, prendre une douche chaude et dormir dans une maison… Je sens déjà que le bateau me manque… C’est terrible comme on s’attache vite ;-)

vendredi 1 février 2008

Chargement des matériaux de construction

Ce matin, chargement du bois et des matériaux d’isolation.

Nous devions descendre le plan incliné hier après-midi. Mais le vent était trop fort. Le bateau à vide, vent arrière, hélice presque hors de l’eau, sans arrière et avec des denbords rehaussés offrant une belle prise au vent supplémentaire, même avec une bonne assurance, nous n’avons pas pris le risque d’aller nous encastrer dans les bacs du plans inclinés.

Les camions de livraison sont donc venu, par des petites routes de boues, rejoindre le bateau en haut du plan.

Et voilà que le déchargement commence. Une nouvelle étape. Les matériaux de construction sont déposés à bord du bateau. Ca donne presque l’impression que les travaux on débutés !

Dans la journée, après un deuxième chargement, nous reprendrons « la route », en sens inverse vers Peruwelz.